Sweet à capuche, poches latérales
100% coton biologique
Broderie Bleu Des Pentes réalisée à Lyon
Taille : pour les femmes, choisir une taille en dessous de la taille habituelle.
80% Coton bio
20% Polyester
Bleu Des Pentes, c'est d'abord un atelier de tissage créé en 2021 sur les Pentes de la Croix-Rousse à Lyon, berceau du tissage français.Les toiles de jeans sont produites par Yann, créateur de la marque, au rythme lent et serein de 3 mètres/heure !La toile plutôt lourde pèse 16oz (540g/m2).
Un jean "selvedge" est tissé sur des métiers à navettes, comme cela se faisait il y a 70 ans. Et pour une bonne raison : la toile est plus dense donc plus robuste, et son aspect a plus de caractère.Bleu Des Pentes possède 2 métiers à navette des années 60 que Yann a entièrement restaurés.
Adopter des matières plus respectueuses de l'environnement sans renier le style est un vrai défi ! Huit mois d'expérimentations ont été nécessaires pour maitriser le tissage complexe du chanvre, et proposer des vêtements qui reprennent tous les codes du jean.
Aujourd’hui, seul 1% de la production de chanvre français est destiné au textile. La majeure partie est utilisé en agroalimentaire, BTP et para pharmaceutique. Pourtant, les vêtements en chanvre était majoritaire il y a 150 ans, avant sa diabolisation calomnieuse par les lobbies du coton, mieux orgnisés et plus virulents.
La culture du chanvre se fait sans arrosage dans la plupart des régions. Elle peut être cultivée sous différents climats, dont celui de la France. C’est une plante robuste qui ne nécessite également pas d’engrais chimiques. Au contraire, elle capte de grandes quantités de CO2 présent dans l’air pour le restituer aux sols.
Aujourd'hui nous le savons, la culture du coton a un impact dévastateur pour la planète. Le chanvre représente la meilleure alternative que nous ayons. Elle est également agréable à porter, anti-bactérienne et thermorégulatrice.Finalement, la seule contrainte du chanvre est la complexité à être tissé sur des métiers à tisser mécaniques. Moins extensible que le coton, elle requiert un savoir-faire pointu et demande une attention constante de la part du tisseur. Chez Bleu Des Pentes, notre approche artisanale autorise notre tisseur à se consacrer exclusivement à sa fabrication.
Poches arrières, poche à pièce, boutons pour homme ou braguette pour femme. Le tout avec le caractère des toiles de jeans tissées sur métiers à navette.
Poches arrières, poche à pièce, boutons pour homme ou braguette pour femme. Le tout avec le caractère des toiles de jeans tissées sur métiers à navette.
3 coupes sont proposées : homme (amples à la taille, hanche et cuisses), femme (confortable aux hanches) et mixte (coupe droite. Avec toujours une coupe droite aux jambes pour un grand confort de porté. Le tout sans élasthane, pour un impact écologique réduit.
Eric
Je recherchais un jean selvedge made in France. J'ai été séduit par l'utilisation du chanvre pour son impact écologique.
Cathy
La coupe femme est confortable sans pour autant flotter. Le chanvre s'assouplit avec le temps.
Paul
J'aime le travail artisanal qui se reflète dans mon jean. Son touché texturé et son aspect irrégulier reflète le travail du tisseur.
Anna
Conquise par ce jean ! Un incontournable qui dure dans le temps avec style.
Les canuts sont les ouvriers tisserands de la soie lyonnaise, réputés pour leur finesse dans le monde entier. Principalement situés dans le quartier de la Croix-Rousse, Bleu Des Pentes s’inscrit dans cette tradition en étant installé dans le même quartier, et en perpétuant ce savoir-faire artisanal.
Bleu des Pentes possède 2 métiers à tisser à navette. Le premier, un GF Sainte Colombe de 1968, était utilisé par un lycée pour la formation des étudiants. Le second de la marque Toyoda des années 60 a été récupéré au Japon et remonté pièce par pièce. Leur faible vitesse permet un tissage unique et plein de caractère, qui respecte les irrégularités du fil.
Avec ses machines anciennes et son implantation au cœur du berceau historique du tissage, Bleu Des Pentes souhaite préserver une part du patrimoine national français. La perpétuation de ce savoir-faire fait la fierté de la marque et est le moteur de Yann, son tisseur.
Poches arrières, poche à pièce, boutons pour homme ou braguette pour femme. Le tout avec le caractère des toiles de jeans tissées sur métiers à navette.
Poches arrières, poche à pièce, boutons pour homme ou braguette pour femme. Le tout avec le caractère des toiles de jeans tissées sur métiers à navette.
La phase de préparation au tissage contribue grandement au succès de celui-ci. Que ce soit le choix des fils (grosseur, solidité), l’ourdissage (enroulage des fils sur le cylindre à larrière du métier - appelé ensouple), fait dans la Loire ou le nouage (raccordement des anciens fils avec les nouveaux prêts à être tissés), chaque étape requiert à fort degré de compétences très spécifiques.
Une fois les fils de chaine installés sur le métier à tisser, il est indispensable de passer par un temps de prototypage. Celui ci doit permettre d’harmoniser la tension des 2500 fils, régler la vitesse d’avancement du tissage, ou encore définir la densité des fils de trame dans le futur tissu.
On pourrait penser que les métiers à tisser étant mécanisés, le tissage se fait tout seul ! Si cela est vrai pour la plupart des tissus, la production de toiles de jeans en chanvre échappe à cette règle. Le chanvre étant moins élastique (mais plus solides !) que le coton, il réagit différemment aux coups de battants des métiers à tisser visant à tasser les fils les uns contre les autres. Les chocs sont moins amortis. Il faut veiller à la casse des fils, ainsi qu’aux réglages permanents du métier. En parallèle, il faut préparer les canettes qui contiennent le fil de trame (blanc) sur une autre machine appelée canetière, et alimenter celles-ci en permanence dans le barillet du métier à tisser. Une manutension importante est nécessaire !
L’apprêtage est l’étape postérieure au tisssage qui vise à conférer des fonctions particulières au tissu. Dans notre cas, elle a pour but de stabiliser la toile de jeans pour éviter des retraits trop importants au premier lavage, ainsi qu’à renforcer la densité des fils en les resserrant encore davantage entre eux. Cette étape est faite dans le Rhône par une entreprise industrielle familiale.
